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Techniques de pêche dans la baie de Seine

Pêcheuse de moules avec son panier

Pêcheuse de moules avec son panier

Carte postale, coll. part

Crevetiers en train de pêcher avec des filets appelés haveneaux ou havenets.

Crevetiers en train de pêcher avec des filets appelés haveneaux ou havenets.

Carte postale, coll. part

Une platte à Villerville

Une platte à Villerville

Carte postale (d'après un tableau d'Ulysse Butin), coll. part

Dans la baie de Seine riche en poissons, on pratique des techniques de pèche variées sur le littoral.

 

Les plattes

Survivance des bateaux plats utilisés au XVIIIe, les plattes portent un nom trompeur car ces embarcations sont équipées d’une quille, avec un gréement de type flambart : grand voile, voile de misaine et foc. Elles ne peuvent pas naviguer très loin et on les tire le soir sur la plage.

En 1832, la flotte compte 26 plattes, 38 marins sont inscrits. La dernière platte de Villerville est désarmée en 1926.

L’équipage se compose de deux marins et d’un mousse. La campagne, en fonction des vents et des marées, peut durer une semaine. Le poisson, (maquereaux, soles, turbots, harengs…) est vendu à des mareyeurs qui se chargent de la vente aux détaillants.

 A partir de 1850 l’arrivée des baigneurs et l’ouverture des restaurants fournissent de nouveaux débouchés aux pêcheurs.

 

Les guideaux ou étalières

 Nommée étalière cette pêche consiste en la plantation de pieux à marée basse que l’on relie ensuite par des filets. A marée haute, les poissons sont pris, à marée basse les filets sont relevés.

Les pêcheurs aux étalières paient un impôt et l’étalière est l’objet d’un acte de propriété transmissible par héritage ou par vente.

 

La pêche à pied, moules et crevettes.

Elle a fait la fortune des peintres qui ont reproduit à l’infini le spectacle des femmes penchées sur la moulière de mai à octobre avec leur panier, à chaque marée basse, de l’eau à la taille. Elles pêchent vêtues d’une robe et d’un tablier et se rendent sur la moulière en bateau. L’exploitation du banc du Ratier, permet à de nombreuses familles de vivre.

Les hommes pêchent la crevette avec un grand filet le haveneau ou havenet dans l’eau jusqu’à la ceinture et ils mettent leur pêche dans une manne en osier.

Les crevettes et les moules récoltées sur le banc du Ratier, réputées pour leur fraîcheur, sont un grand succès gastronomique.

 

Françoise Dutour , «  Villerville, un nid de pêcheurs », Le Pays d’Auge,  mai-juin 2017, 67e année, n°3, p. 20-24

 


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  • Dernière mise à jour : 03/07/2017