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VI – Seigneurs d’Hébertot


Au commencement du XIVe siècle, la famille de Nollent était déjà établie dans notre contrée, probablement au manoir de Fatouville.

Jean de Nollent avait épousé Jeanne Rioult et quoiqu’il n’eut pas la terre d’Hébertot, ses domaines devaient être très étendus. La famille d’ailleurs affectionnait l’église de Saint-André. C’est ce qui dut porter Jeanne Rioult à aumôner au presbytère une pièce de la contenance de 5 acres avec charge annuelle de 4 messes. Cette donation est de 1325.

Depuis cette année, jusqu’en 1489, il n’est plus question de cette famille. Il s’est écoulé 164 ans. Alors vivait noble homme Richard Nollent, écuyer. Jehan Dubusc était seigneur du fief, terre et seigneurie d’Hébertot ainsi que du fief de Queurdoit et c’est en cette dernière qualité qu’il avait pour vassal et tenancier Richard de Nollent qui jouissait d’une petite pièce de terre nommée le Tennement au Candelier située près du bourg et du manoir de Fatouville.

Voici l’aveu rendu par ce tennement par Jean Durand :

A noble homme Jean Dubusc seigneurs des dits fief, terre et seigneurie d’Hébertot Je Jehan Durand tiens et avoue tenir de mon dit seigneur en son fief de Queurdoit par foi et hommage tant pour moi que pour noble homme Richard Nollent escuyer mon puisné un tennement nument et sans moïen nommé le Tennement au Candelier contenant vergée ½ de terre ou environ  dont moi l’aîné en tiens en ma main une pièce contenant demi-vergée sujette à l’assemblement du dit tennement : jouxte d’un côté les hen[1] Jehan Bisson d’autre côté, mon dit puisné d’un bout, le chemin du roi et d’autre bout le chemin du bourg. Richard Nollent escuier mon dit puisné pièce contenant une vergée environ jouxte d’un côté et d’autre le chemin du roy du bout, moi son aîné et de ce suis tenu faire et paier par et chacun un de rente à mon dit seigneur tant pour moi que pour mon dit puisné au temps de St Michel 12 deniers, au temps de Noël ung capon ung denier demi servant à aider à serrer les foins du dit fief de Queurdoit servait de prévosté à mon tour au dit fief, reliefs 13ème et aides coutumiers quand ils échuent. Je suis sujet par dit tennement à aider.

Cet aveu fut reçu par Jehan de Bellemare, sénéchal du lieu le 5 mars 1489.

Je crois que le château de Saint-Léger était possédé avant la Révolution par une famille Dubusc. Quant à Richard Nollent [2], il était sans doute seigneur de Fatouville et père d’Olivier.

Messire Olivier de Nollent avait épousé Jacqueline de Saint-Pierre. Leur banc était placé dans l’église de Saint-Benoît devant l’autel de la Vierge. Olivier mourut à Fatouville le 8 février 1552 et Jacqueline de Saint-Pierre le 10 septembre 1557 et les deux époux furent enterrés dans l’église sous leur propre banc.

Elie de Nollent succéda aux droits et titres d’Olivier son père. Il eut pour parrain Jacques de Nollent, qualifié seigneur de Fatouville, d’Ollendon et d’Hébertot. Il y avait aussi vers ce même temps à Saint-Benoit un autre seigneur du nom de Jean de Nollent qui était probablement l’oncle ou le frère de Jacques et qui mourut laissant trois enfants en bas âge. Nicolas mort sans enfants. Philippe père de Catherine, femme du sieur Duchâtel et René de Nollent qui épousa une demoiselle Huert, fille du docteur Huert et qui, par cette alliance, devint seigneur de Launay. Ce René eut aussi trois filles l’une fut mariée à M. de Montigny.

Par acte du 15 mars 1596, Jacques de Nollent renouvela la donation faite par ses ancêtres au prieuré d’Hébertot. Ce seigneur avait adopté l’église de Saint-André quoiqu’il habitât le manoir de Fatouville à Saint-Benoît. Ce qui l’attachait surtout à cette paroisse, c’était l’acquisition qu’il venait de faire du titre et de la terre d’Hébertot. Dès lors la résolution fut prise d’y bâtir un château et d’y fixer la demeure de sa famille.

Le 20 avril 1608, Jacques de Nollent fit son testament. Par cet acte il ordonne qu’on dise une messe haute aux vigiles un an durant. Les honoraires sont ainsi fixés : 5 sous pour le célébrant, 2 s. pour les chantres et 12 deniers pour chacun des pauvres. Il veut que son corps soit inhumé dans le chœur de l’église de Saint-André devant son banc placé près du chancel ou enceinte grillée qui l’environnait. Il mourut, établit pour exécuteurs testamentaires ses trois fils Elie, Guy et Martin. Il mourut peu de temps après et son corps, selon sa dernière volonté, fut déposé dans le caveau sépulcral auprès de Marie du Moncel, son épouse.

Elie, l’ainé de la famille, mourut à Bayonne en 1615 dans le voyage du mariage du roi Louis XIII. Son corps fut inhumé dans la cathédrale de Tours et son cœur fut rapporté à Hébertot par le sieur de la Heurtrie son écuyer et placé auprès du cercueil de son père. Il était qualifié seigneur d’Hébertot.

Martin, seigneur de Bellengerville, mourut aussi au retour d’un voyage en Italie et son corps fut déposé dans le même tombeau vers l’année 1630.

Guy, devenu par la mort de ses frères, seul possesseur des domaines de sa famille, appelé dans ses titres escuyer, seigneur de Fatouville, d’Hébertot, d’Ollendon, Queurdoit, la Gohaigne et autres lieux, quitta vers l’année 1617 le manoir de ses ancêtres et vint habiter le château d’Hébertot qu’il avait fait construire. Ses possessions formaient plus de 400 acres et elles s’étendaient à Hébertot, Bonneville, Beuzeville et Quetteville. En quittant la paroisse de St - Benoît, ce religieux seigneur fit une pieuse fondation pour l’église de cette paroisse où reposaient les restes d’Olivier de Nollent et de Jacqueline de Saint-Pierre, ses ancêtres :

Le 3 juin 1617, Guy de Nollent demeurant à présent en son manoir seigneurial d’Hébertot (dit la donation) donna au trésor et fabrique de l’église paroissiale de St Benoît 10 lt 14 s de rente à la charge par le trésorier de deux cierges ardents sur les chandeliers attachés aux colonnes du maître-autel pendant l’exposition du saint sacrement.

Guy de Nollent avait épousé Jeanne de Lannoy [3], femme d’une très noble extraction. Cette dame donna de nombreuses marques de son éminente piété. Ce fut elle qui fonda la confrérie du Rosaire en 1622. Sa mort eut lieu peu d’années après, en 1626 et elle fut inhumée dans le chœur d’Hébertot. Son mari mourut le 13 août 1644.

Les dons qu’ils firent à l’église consistaient dans la contretable du maître autel, un tabernacle doré où deux anges de chaque côté tenaient un cœur qui portait l’un les armes de Nollent, l’autre celles de Lannoy. Ils avaient aussi donné la contretable de l’autel du rosaire et mis dans cette contre table un tableau de grand prix de Rubens. On y ajouta aussi des anges et des balustres. Enfin, ils firent don à l’église de beaucoup d’ornements tels que chasuble de damas rouge, une noire marquée aux armes de Nollent et à celles de sa femme mi partie de celles de de Lannoy et de Blanche de Vermandois issue de sang royal.

Par son  testament, il défendit toute pompe funèbre et il laissa à chacun des pauvres, 16 d’Hébertot et 8 de Saint-Benoît, 6 lt de rente, à la confrérie de charité 20 livres de rente et au trésor 80 livres de rente.

Guy de Nollent laissa deux fils, François et Nicolas. Le premier qualifié chevalier gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, seigneur d’Hébertot avait épousé vers 1650 Madeleine Arthur et de ce mariage il n’y eut point d’autre enfant que Marie Madeleine de Nollent dont il sera parlé ci-après. François de Nollent se montra aussi libéral que son père envers l’église de sa paroisse. Il donna le tableau de la contretable, probablement la scène d’Emmaüs qui existe encore, plus 10 lt de rente au Rosaire avec charge d’un service après sa mort le jour de Notre-Dame des anges en vertu d’un contrat de 1648. Il avait aussi donné à la même église une croix et un calice en argent doré, 20 lt à la charité, une chasuble de damas blanc, un devant d’autel et des chapes. Sa femme Madeleine Arthur donna également une chasuble en brocart d’argent avec la croix de moire d’or et une autre de camelot rouge et un dais en velours cramoisé à ramage et à crépines de soie. Monsieur d’Hébertot mourut le 11 mars 1677 et son corps fut déposé dans le tombeau de ses pères.

Nicolas, son frère, chevalier gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, seigneur de Fatouville, n’eut aussi qu’un fils de Marie d’Epinay son épouse, qui fut nommé François Marie. C’est ce seigneur qui donna en 1652 une somme de 1500 livres pour bâtir la chapelle de l’église de Notre-Dame de grâces [4] qui se trouve à gauche en entrant tandis que M. de Meautry [5] donna la même somme pour construire la chapelle correspondante. M. de Fatouville et sa femme ont été inhumés dans cette chapelle.

François-Marie épousa en 1664 sa cousine germaine, Marie Madeleine de Nollent par dispense du pape Alexandre VII signée Ugolin et Jacques Duval, curé de Saint-Benoît, fit la cérémonie de leur mariage. La nouvelle mariée n’avait que 12 à 13 ans si je ne me trompe puisqu’elle était née en 1652. Par cette union, les biens de la famille de Nollent rentrèrent dans une seule main et François-Marie devint seigneur de Fatouville, Bellengerville, Feuguerolles, Queurdoit, Ollendon, la Gohaigne, Saint-Benoît, seigneur et châtelain d’Hébertot. De ce mariage survinrent plusieurs enfants dont un  seul survécut à sa mère qui mourut à 25 ans quatorze mois avant son père le 13 décembre 1676.

Ce fut à son intention que son mari établit une fondation de 15 livres pour dire trois messes hautes le jour anniversaire de sa mort, la 1ère de Spiritu, la 2ème de Beata Virgine et la 3ème de Requiem. Celle-ci devait être célébrée très solennellement à diacre et à sous-diacre avec 4 prêtres étrangers non compris le prieur et son vicaire. C’est le même fondateur qui fit faire en 1681 un lambris balustre qu’il devait faire dorer et peindre avec la contretable. Il donna aussi une chasuble, un devant d’autel, un pavillon de velours vert partagé d’une croix en damas blanc marqué de ses armes et de celles de son épouse ou son écartelée, celles de Jacqueline de Dreux, sortie de Louis le Gros, bisaïeule du dit seigneur [6] et un pavillon de damas cramoisi pour servir sur le tabernacle où il fait placer une boîte d’argent pour porter le S.S. Sacrement aux malades.

Ce fut François-Marie qui soutint un procès contre la duchesse de Montpensier. L’objet du débat était la qualification de seigneur de Saint-Benoît que prenait aussi les de Fatouville et surtout le refus de payer les rentes féodales dont il prétendait exempter toutes les terres qu’il avait sur Saint-Benoît. Ce procès commencé vers 1691 ne fut conclu que sous Philippe d’Orléans légataire universel de la duchesse. Je crois que M. le marquis de Fatouville perdit son procès sans pourtant l’affirmer.

Vers l’année 1695, M. de Nollent fit placer un tombeau en marbre dans la chapelle de grâce pour honorer la sépulture de son père et de sa mère. L’épitaphe était en lettres d’or. Ce morceau lui revenait à 800 livres et a été brisé à la révolution et on en a enlevé les éclats. Il mit en même temps un très beau tableau à la contretable de l’autel. On le regardait comme un original qui revenait à 500 livres. Ce tableau a disparu dans le temps du Vandalisme révolutionnaire et il n’a pu être retrouvé.

Jean de Nollent, né le 17 décembre 1675, de François Marie de Nollent et de Marie Madeleine de Nollent épousa aussi sa parente Madeleine Angélique de Nollent. Je pense que cette femme était de Trouville sur mer car c’est depuis ce mariage que les seigneurs d’Hébertot ont porté le titre de seigneurs et de patron de Trouville. Jean est en outre qualifié de chevalier gentilhomme ordinaire patron honoraire de l’église paroissiale de Saint-André-d’Hébertot, seigneur de Fatouville, la Gohaigne, Bellengerville, haut justicier de Voussy, Saint-Hilarion le Vossé, les granges Hemery, des chaux [?] de Queurdoit, de Feuguerolles, Bully, Saint-Laurent, de Préval et autres terres.

Ce seigneur mourut vers 1706 laissant plusieurs enfants en bas âge qui moururent peu de temps après. Françoise Marthe Angélique, née à Hébertot le 16 septembre 1704, fut la seule qui survécut et qui devint, par le fait, une riche héritière et digne d’un d’Aguesseau. Sa mère, pendant la tutelle, eut plusieurs démêlés avec le prieur et son vicaire qui avaient oublié sans doute de recommander la famille au prône. Elle en eut aussi avec les religieux de Cormeilles au sujet de rentes féodales qui étaient dues à la Falaise. En 1718, Dom Charles Letellier était prieur claustral de cette abbaye et Dom Louis Jumel, procureur. Ces religieux sont qualifiés de barons haut justiciers dut dit lieu de Cormeilles, Noïon, le Sée, seigneurs des fiefs, terres et seigneuries de Morainville, Fierville, La Falaise et autres terres.

Ce fut vers l’année 1729 que Mademoiselle de Nollent [7] épousa Henri François de Paul d’Aguesseau, l’un des fils du célèbre chancelier, chevalier seigneur de Fresne, conseiller d’état ordinaire et au conseil royal de commerce. Par ce mariage les seigneuries d’Hébertot, Fatouville, Ollendon, Saint-Benoît, le patronage et la seigneurie de Trouville sur mer, le patronage de Vieils et de St Pair en Caux, etc. furent réunies en sa personne. Pour se rendre du château d’Hébertot à celui de Trouville, l’accès était presque impossible. Alors le chevalier d’Aguesseau obtint du duc d’Orléans la permission d’ouvrir dans la forêt de Touques, son domaine, un chemin pour relier les deux manoirs et ce chemin porte encore aujourd’hui le nom de chemin d’Aguesseau [8].

M. D’Aguesseau, quoiqu’il n’eut pas le genre de son père, était aussi recommandable par ses vertus. Chaque année, il venait passer cinq à six semaines à Hébertot pendant les quelles il faisait habiller les pauvres pour l’hiver qui commençait à se faire sentir car c’était vers le mois de novembre qu’il venait ordinairement.

Non seulement il habillait les pauvres et les nourrissait pendant l’année entière en chargeant un boulanger de cuire chaque semaine deux sacs de blé pour les indigents d’Hébertot et de Saint-Benoît mais il faisait les fonctions de juges de paix pour les deux paroisses tous les dimanches après vêpres il donnait une audience à tous ceux qui avaient des différents en matière d’intérêt. Il écoutait avec patience les raisons de part et d’autre. Après s’être fait expliquer la nature de la difficulté par des personnes bien renseignées sur les faits, il jugeait en dernier ressort, à moins que la querelle n’exigeât plusieurs séances et comme on connaissait son intégrité et sa capacité, rarement on appelait de son jugement. D’ailleurs les paroissiens savaient que c’eût été inutile parce que les tribunaux connaissaient M. d’Aguesseau et renvoyaient toujours les parties devant lui. Par ce moyen, il n’y avait ni procès ni plaideurs dans la commune. Les malheureux qui n’avaient pas les moyens de poursuivre un long procès obtenaient justice presque sans frais et les riches gardaient leur aisance sans commettre d’injustice.

M. d’Aguesseau était jaloux que tout le monde sût lire et écrire. La maîtresse d’école était une fille de la congrégation des sœurs de la Providence qui avait toutes les vertus nécessaires pour former les enfants de son sexe à la modestie, à la piété et aux talents nécessaires pour devenir de bonnes mères de famille. D’abord elle fut logée dans une petite maison environnée d’un jardin au bas de l’herbage de Vimont, à peu de distance de la fontaine et de l’église. Puis sur la fin des jours de M. d’Aguesseau, on transporta son école au carrefour de la Renouderie où a été la dernière maîtresse.

Le maître d’école avait été formé par les meilleurs maîtres de Paris. Il avait une des plus belles écritures de ce temps-là. Il savait et enseignait le calcul par principe, il possédait quelques notions des arts et des sciences et surtout la connaissance de la grammaire. Sa droiture et sa religion étaient supérieures encore à son aptitude. Sa parole valait l’écrit le mieux cimenté. Il était l’homme d’affaires de toutes les familles de la contrée qui se confiaient en lui. Aussi son école était prospère, elle comptait plus de 100 élèves. L’école se faisait alors dans un bâtiment situé près de la porte d’entrée de la cour de Fatouville. Ce maître s’appelait Vastel et son nom vit encore dans la mémoire des habitants à un siècle de distance.

M. d’Aguesseau mourut sans enfants vers l’an 1765 laissant à son neveu le don mobile que lui avait fait sa femme, c’est à dire une partie des terres de Trouville et d’Hébertot. Ce neveu était fils de Jean-Baptiste-Paulin d’Aguesseau, Chevalier Comte de Compans la ville et de Maligny, marquis de Manœuvre et de Vincy, seigneur d’Hébertot et de Trouville sur mer, de Fresne, Puy et autres lieux, conseiller d’état et aux conseils royaux de dépêches et du commerce, doyen du conseil, commandeur, prévost et maître des cérémonies de l’ordre du Saint-Esprit.

Quant à Madame d’Aguesseau, elle fut obligée, après la mort de son mari, de soutenir plusieurs procès qui lui coutèrent des sommes énormes. C’est ce qui la porta à vendre ses domaines, en 1780, à M. Pierre Constantin Levicomte, comte de Blangy, lieutenant général des armées du roi. Cette dame était très généreuse et elle continua même après cette vente ses libéralités à l’église, aux écoles et pauvres. Elle mourut à Paris en 1785.

M. le comte de Blangy, par suite de revers de fortune, vendit lui-même la terre d’Hébertot après en avoir aliéné plusieurs portions. Le 21 novembre 1791, le château et 350 acres de terre qui en dépendaient furent vendus aux enchères et adjugés à M.M. Duhamel frères, banquiers à Rouen pour le prix de 500 000 francs. Enfin la tempête de la révolution éclata. Les nouveaux propriétaires, pour assouvir la violence des forcenés de ce temps, leur donnèrent à brûler les titres les plus anciens du chartrier, ne conservant que les plus utiles. On en fit un feu de joie à quelques pas de l’église. A St Benoît, cette fureur eut un autre objet. L’église fut entièrement dévastée, les tableaux et les statues mutilés et cette impiété a laissé là comme partout des souvenirs de punitions divines.



[1] Probablement héritiers.

[2] Notes de Michel Cottin dans les cartulaires conservé à la Société historique de Lisieux : « 1474, 1478 et 1492, Titres de propriété à Saint-Benoît-d’Hébertot, faisant mention de Richard Nollent, seigneur de Bellengerville (Bellengreville ??) de Guillaume Vipart, seigneur de Launay, et de la maladrerie du Hutrel (Arch. SHL. FL 16. 3 pièces).

[3] De Launay

[4] De Honfleur

[5] Jacques Baudot sieur de la rivière et de Meautrix

[6] Sa mère, Marie d’Epinay descend de la famille de Jacqueline de Dreux, branche cadette des Capétiens

[7] Sur Madame d’Aguesseau, voir revue Le Pays d’Auge, n°2 mars-avril 2015.

[8] Ce chemin porte toujours, en partie, ce nom sur la carte IGN au 1/25000.


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  • Dernière mise à jour : 29/09/2021