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Hébertot

Notice sur Hébertot (Saint-André, Saint-Benoît et Vieux-Bourg)

 

Monographie des 3 communes écrite par l’abbé Desfrièches, curé de Saint-André-d’Hébertot,en décembre 1849. Supplément à l’article publié dans la revue Le Pays d’Auge de janvier-février 2016.

 

I- Introduction

II – Observations géologiques

III – Monuments

IV – Ruines

V – Des terres seigneuriales

VI – Seigneurs d’Hébertot

VII – Hommes illustres d’Hébertot

Supplément – Anecdotes

 

 I

Cette appellation d’Hébertot s’applique aujourd’hui à deux églises paroisses ou communes dont l’une est dédiée à saint André et l’autre à saint Benoît. Il y avait en 1255 une troisième église désignée sous le nom de Notre-Dame du vieux Hébertot et il paraît certain que cette église n’était autre que l’église actuelle de Notre-Dame du Vieuxbourg. Une ordonnance royale du 14 octobre 1827 a réuni à la commune de Saint-Benoît l’ancien territoire de Tontuit et, à part cette réunion, les trois Hébertot ont conservé à peu près intactes leurs circonscriptions anciennes.

La paroisse de Saint-André-d’Hébertot a pour limites, au midi, la rivière de Calonne qui la sépare de la paroisse des Authieux et qui arrose ses prairies dans une longueur d’environ 6 kilomètres depuis le moulin de la Rilgate jusqu’au pont Enault. Au nord, elle est limitée par l’ancienne voie romaine d’Augustodurum à Juliobona [1] qui s’est appelée depuis le chemin du roi tendant de Pont-l’Evêque à Pont-Audemer, l’embranchement sur Cormeilles qui lui succède jusqu’au lieu nommé la forge-patin et un autre chemin descendant à la Rigalte la sépare à l’est des communes de la Lande et de Saint-Léger.

Le Vieux-Bourg, commune de peu d’étendue, présente à peu près la forme d’un coin enclavé entre la paroisse de Surville et la forêt de Touques. Sa longueur moyenne est d’à peu près 2500 mètres sur une moyenne largeur de 600 mètres. Sa principale limite à l’est est le ruisseau de la vigne ou de Malmains et sa pointe occidentale est la porte du Bosq. Quant à la paroisse de Saint-Benoît-d’Hébertot, elle offre une longueur d’environ 4 600 mètres sur une largeur moyenne de 3000 mètres compris l’ancien territoire de Tontuit.

Cette paroisse est adjacente à Saint-André-d’Hébertot par la voie romaine qui les sépare et le ruisseau de Malmains les divise, l’une et l’autre, de la paroisse de Vieux-Bourg.

La population de ces communes a diminué sensiblement depuis la révolution. Le commerce, l’industrie, les révolutions sont les premières causes de cette dépopulation des campagnes. Il y a peu d’années on comptait 1000 habitants à Saint-André-d’Hébertot, c’est à peine si l’on en compte 800 aujourd’hui [2]. Saint-Benoît qui en à 450 et Vieux-Bourg 200 subissent la même réduction proportionnelle. Une autre cause de ce décroissement, c’est l’absence de la Noblesse qui, allant à la guerre conquérir ses titres et ses lauriers, revenait à la vie pacifique du manoir et honorait l’Agriculture par sa présence en même temps qu’elle la vivifiait par ses richesses. Il faut ajouter aussi qu’à la simplicité patriarcale de nos ancêtres succède une désolante corruption de mœurs, autres sources de ruine et de dépopulation.

 

II – Observations géologiques

III – Monuments

IV – Ruines

V – Des terres seigneuriales

VI – Seigneurs d’Hébertot

VII – Hommes illustres d’Hébertot

Supplément – Anecdotes

 

 


[1] De Bayeux à Lillebone.

[2] Recensement de 1876 – 659 habitants, de 1881 – 616 habitants et 1886 seulement 563 habitants.


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  • Dernière mise à jour : 29/09/2021