Pont-l'Evêque. L'hôpital
Il existait vraisemblablement dès le Moyen-Age à Pont-l’Evêque un Hôtel-Dieu. Ce serait, vers 1466 qu’Antoine de Lastre, seigneur de Genneville, vicomte d’Auge et capitaine de Honfleur, aurait fondé la chapelle et l’hospice de Pont-l’Evêque. L’hôpital administré par l’église Saint-Michel, a été dans un premier temps davantage un lieu d’assistance qu’un lieu de soin. Sous Louis XIV, l’Hôpital Général remplace les anciennes structures. Il faut, toutefois, attendre le XVIIIᵉ siècle pour qu’il s’organise, s’agrandisse et se développe. Le nombre de malades ne cesse d’augmenter et les difficultés s’accroissent. La Révolution française nationalise les hôpitaux. A Pont-l’Evêque, malgré des tensions entre les congrégations religieuses et le pouvoir laïc, les sœurs continuent d’assurer la gouvernance du lieu. Le nombre de nécessiteux augmente tout comme les dépenses. Les pouvoirs publics se retirent de la gestion des hôpitaux qui sont municipalisés. Au XIXᵉ siècle, si l’hôpital s’apparente toujours à un hospice, il se modernise avec notamment en 1896 l’installation des toilettes, de l’eau courante, du gaz et la mise en place d’appareils de chauffage et de ventilation. Au XXᵉ siècle, la hausse des demandes d’hospitalisation augmentent et peu à peu l’hospice devient centre hospitalier. Dès la fin du XIXᵉ siècle, de nombreux projets de reconstruction sont proposés afin de lutter contre la vétusté et l’insalubrité des bâtiments. Toutefois, il a fallu attendre les années 1960 pour que la plupart des projets voient le jour. Enfin, des années 1970 à aujourd’hui, le centre hospitalier a continué d’évoluer, avec la fermeture de certains services tels que la chirurgie et la maternité et le développement de nouveaux comme notamment le centre de soins de suite et de réadaptation.
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- Dernière mise à jour : 15/09/2021