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Manerbe

Mairie de Manerbe

Mairie de Manerbe

Photo Philippe Dorléans http://www.pdorleans.fr

Statue de sainte Apolline,

Statue de sainte Apolline,

Manerbe, église Saint-Jean-Baptiste

La toponymie de Manerbe

Patrice Lajoye, Docteur en histoire des religions comparées, retrouve, dans la toponymie de Manerbe, les liens qui unissent le culte antique à la déesse romaine Minerve et le culte actuel de sainte Apolline, fêté le 9 février dans l’église de Manerbe

 Le lieu-dit nommé Suly sur la commune de Manerbe rappelle Minerva Sulis, la déesse guérisseuse du sanctuaire Thermal de Bath.

La Minerve gauloise Belisama, du mot gaulois belenuntia (ou jusquiame en français : « herbe de sainte Apolline »), évoque sainte Apolline.

Le 1er février, date de l’imbolc la fête celtique de la déesse irlandaise Birgid, Brigantia, Brigindona, est très proche du 9 février date de la fête de sainte Apolline. Ces trois déesses, romaine, gauloise et celtique, assimilées à Minerve, sont à l’origine du culte de sainte Apolline à Manerbe.

 De même, l’existence démontrée d’un pomerium, enceinte sacrée de l’époque romaine entourant Noviomagus, se retrouve dans l’organisation territoriale de Lisieux au Moyen Age.

Lisieux était le siège d’une vicomté dont l’évêque était le comte et qui comprenait les paroisses de Saint-Désir, Ouilly-le-Vicomte, Les Vaux, Rocques, Saint-Jacques de Lisieux, Beuvilliers, Sainte-Hippolyte et Saint-Martin-de-la-Lieue. Ces paroisses forment ce qu’on a appelé une « couronne épiscopale » dont le parcellaire coïncide à peu près avec l’enceinte sacrée du pomerium.

 

Pour en savoir plus voir :

Patrice Lajoye, « La toponymie de Manerbe et l‘organisation territoriale des villes en Normandie », Le Pays d’Auge, mars-avril 2016, 66e année, n° 2, p. 41-44


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  • Dernière mise à jour : 08/04/2016