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Les Monceaux. Eglise Saint-Michel

Les trois  retables

Les trois retables de l'église des Monceaux,  leurs statues et le tableau du 17ème siècle en constituent le joyau décoratif.  La vive polychromie des autels latéraux contraste avec la sobriété du retable en chêne sculpté du maître autel, qui couvre le mur du fond du chœur.

 

 Le maître autel :

L’installation de ce  retable au 18ème siècle a nécessité la profonde transformation du chœur : il  a fallu obturer la fenêtre d’axe qui éclairait le chœur à l'est  et ouvrir des  baies côté sud du choeur pour donner de la lumière.  La sacristie a été installée contre le mur est du choeur.

En 2007, devant l’état préoccupant du mobilier de l’église des Monceaux, la constitution d’une association de sauvegarde et son adhésion  à la Fondation du Patrimoine  ont permis de restaurer les œuvres menacées : le tableau du 17ème et les autels latéraux à demi effondrés.

La  dépose du tableau, en dégageant la fenêtre romane d’origine, a dévoilé  des peintures murales  du 13 ème siècle (vers 1220-1230), peintes à la chaux sur la pierre, avec  une couleur à base de plomb  qui correspond à des bleus et à des verts. La frise de rubans plissés autour de la fenêtre est assez bien conservée et on trouve sur le tympan des traces de mandorle et une main bordée de rouge.

 On a pu constater  que l’ébrasement de la fenêtre romane côté sud est  identique à l’ouverture de la fenêtre  d’axe : 97,5 cm. x 96,5 cm. ;   Epaisseur : 80 cm.

Deux colonnes corinthiennes cannelées devant des pilastres délimitent la partie centrale en saillie et supportent  l’arc  cintré dont l’intrados, décoré de caissons à rosaces,  est surmonté  du triangle de la Trinité et de cassolettes fumantes.

 Au centre, une huile sur toile (230 cm  x120 cm) représente la Crucifixion, œuvre anonyme de l’école française du XVIIe, datée de 1627, restaurée en 1771 et en 2007. La toile n’étant pas adaptée à cet emplacement, elle fut agrandie en partie haute avec une toile qui se décollait avant la restauration de 2007.  Le visage du Christ, ses mains et les angelots qui  l’entourent sont les parties les plus belles du tableau qui a retrouvé l’éclat de ses couleurs d’origine :  le bleu du manteau de la Vierge, le rouge de celle de saint Jean et le jaune de la robe de Marie-Madeleine.

L’autel en forme de tombeau, en  bois sculpté, est  décoré de la croix de Malte et les gradins  de coquilles et de motifs floraux.  Six chandeliers en bois sculpté et un Christ en Croix, disposés sur les gradins,  entourent  le tabernacle,  dont la porte est ornée d’un ostensoir  et d’ailerons sur les côtés. Derrière le tabernacle, un panneau sculpté représente  les ornements liturgiques, un ciboire et un calice à gauche,  un ostensoir et un crucifix à droite.

Sur les côtés du retable, au-dessus des portes de la sacristie, deux statues, posées sur des consoles, représentent à gauche saint Michel Archange (bois polychrome,  XVIII ème siècle) terrassant le dragon et à  droite l’Education de la Vierge par sainte Anne (pierre polychrome XVIe).

Les autels latéraux :

Les autels latéraux, d’une vive polychromie, abritent au sud la statue de l’Ange Gabriel, l’ange de l’Annonciation tenant un  parchemin avec la salutation angélique : Ave Maria gratia plena et au nord une statue de la Vierge couronnée avec l’Enfant Jésus .

Une  statue de sainte Marguerite avec le dragon est logée dans une niche à côté de la fenêtre. Sainte Marguerite est la patronne des femmes en couche.

 

 

 

 

 


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  • Modérateurs : Jean Bergeret
  • Dernière mise à jour : 27/05/2013