Votre panier contient article(s) pour un total de

Vider Commander

Une association  

qui se consacre au patrimoine  

matériel et immatériel augeron

 »

Bourg-Saint-Léonard. Eglise Saint-Léonard

Plan de l'église du Bourg-Saint-Léonard

Plan de l'église du Bourg-Saint-Léonard

Le nom de la commune tire son origine du bas-latin burgus, qui signifie « fortin, bourg », lui-même issu du germanique burg, soit « forteresse, fortification ». Saint Léonard ferait certainement référence à Léodowald, évêque d’Avranches à la fin du VIe siècle. L’ancienne église paroissiale fut détruite pour construire le château, reconstruite en 1767 et consacrée en 1768.

Extérieur

L’église est composée d’une nef rectangulaire précédée d’une tour datant du XIXe siècle, dont la partie haute sert de clocher et la partie basse de porche. Elle est percée de trois ouvertures, le toit est revêtu d’ardoises.

Intérieur

Maître-autel et autels latéraux avec leur retable

Le retable du maître-autel (1), tripartite en bois peint gris et doré, occupe tout le mur du chevet. Il est composé de cinq colonnes à chapiteaux corinthiens qui séparent les différentes parties du retable. Au centre, une toile qui représente L’apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque, par le peintre Marquant, datée de 1876. Le tableau est encadré par des décors de rocaille dorés, et par deux pilastres situés derrière deux colonnes, de part et d’autre. Au sommet du tableau, une tête d’ange soutient un médaillon dans lequel est inscrit « Autel privilégié », qu’encerclent deux chérubins. Les colonnes supportent un entablement et une corniche, décorés de motifs floraux, notamment des fleurs de lys. Aux extrémités, deux statues d’anges thuriféraires (XVIIe siècle) placées au sommet des colonnes latérales, portant des encensoirs en bois tourné, retenus par des chaînes en fer forgé. Au couronnement, prend place devant un dais sculpté et retenu par des anges, une statue du XVIIIe siècle, de Vierge à l’Enfant, en terre cuite peinte. Il manque les doigts de la Vierge et les mains et les bras de l’Enfant Jésus. L’ensemble est entouré sur les côtés de quatre colonnes, et au sommet par deux têtes de chérubins. Sur les côtés du retable, deux statues posées dans des niches peintes d’étoiles dans le fond, décorées de guirlandes florales et d’anges qui tiennent un tissu noué. Ainsi côté nord, on peut trouver saint Léonard, vêtu en moine avec un serpent à ses pieds, et au sud saint Norbert, fondateur de l’ordre des Prémontrés, vêtu en évêque. Elles reposent sur des socles soulignés par des guirlandes de fruits. Aux extrémités latérales du retable, des cartouches ornés en alternance de fleurs et de têtes d’anges. La partie inférieure est ornée de têtes de chérubins et aux extrémités deux bas-reliefs, deux portraits d’hommes. En-dessous, deux socles où sont posés au nord, une statuette de saint Nicolas, et au sud, la statuette est manquante. Le tabernacle à ailes est en bois taillé peint, il est inscrit comme objet aux Monuments Historiques. Composé de huit colonnettes torses, la porte est ornée d’une représentation de l’Ecce Homo (le Christ souffrant, portant la couronne d’épines), encadrée par des chutes de fruits. Les ailes comportent des panneaux rectangulaires, avec au nord, une représentation de l’Eucharistie accompagnée de raisins, et au sud, un calice entouré d’épis de blé. L’ensemble est surmonté par une exposition à dais, qui se termine par une couronne. Le maître-autel tombeau, en bois peint en imitation de faux marbre, est inscrit à titre d’objet aux Monuments Historiques. Le devant d’autel est composé d’un triangle doré représentant la Sainte Trinité, entourée de rayons lumineux et de rosaces dorées aux extrémités du panneau rectangulaire. Une chapelle au sud comporte un autel secondaire en élévation, du XIXe siècle, en calcaire peint. Il est orné au centre d’une croix sur une rose et des épis de blé. Il est surmonté d’un simple tabernacle en bois, où est posée une croix.

Sculptures

Dans la nef côté sud, une statue de Vierge à l’Enfant (7) du XIXe siècle, qui propose une représentation originale : la Vierge est très jeune, elle est vêtue d’une robe simple, tête nue elle semble coiffée et habillée selon une époque antérieure. Côté ouest, une statue du Bienheureux Etienne du Barquet (9) qui date du XVIe siècle. Moine franciscain, il fut tué à Sées en 1568 par les protestants. Au-dessus de cette statue, un Christ en croix (9) qui date du XVIIe siècle. Enfin, précédant l’entrée, une statue de Vierge à l’Enfant (10) en calcaire peint polychrome, qui date du XVIIe siècle.

Décor architectural

Vitraux

Situé dans la chapelle sud, un vitrail de la Vierge avec la Sainte Trinité (3) datant de 1955, signé d’un artiste verrier dénommé M. Bordereau, d’Angers.

Autre mobilier

Dans le chœur, douze stalles en bois, datant du XVIIIe siècle.

Bibliographie :

Aubert J., Les églises de l’Orne et leurs oeuvres d’art, Lyon, 1977. Bases Mérimée et Palissy Lemonier-Mercier A.
Morin C., « Le château de Bourg-Saint-Léonard », Le Pays d’Auge, mai-juin 2005 n°3
Voir et visiter les châteaux et manoirs du Pays d’Auge, Le Pays d’Auge, juillet-août 2013, n°4


Participez au wiki en devenant membre.

  • Dernière mise à jour : 11/09/2019